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La biologie de la reproduction : comment le corps assure la fonction reproductive

par | 28 Avr 2023

Comprenez comment fonctionne le système de reproduction et découvrez les organes clés qui interviennent dans le processus de reproduction humaine.

Ces dernières années, lorsque l’on parle de reproduction, on voit surgir la notion de « perfection génétique », de sélection naturelle et d’évolution des espèces. L’eugénisme semble avoir le vent en poupe.

Mais, dites-moi, l’eugénisme ? N’est-elle pas une des bases de la politique officielle du Troisième Reich dès 1933 ? L’eugénisme pourrait-il être dissimulé sous le paravent de la recherche scientifique ?

Lorsque l’on écoute les eugénistes et leurs fantasmes de perfectionnement génétique, on les voit dresser un tableau idyllique. Ils semblent imaginer un futur où l’humanité serait débarrassée de toutes ses imperfections et où les humains seraient créés sur mesure selon des critères préétablis. Pratique pour établir « une race humaine ».

Personnellement, la démarche de « produire un enfant » en 3D tout droit sorti d’une imprimante me dérange à plus d’un titre. Imaginez-vous choisir sur catalogue un enfant comme si vous choississiez le modèle, la couleur et les options de votre prochaine voiture. Inconcevable !

Et bien heureusement, il manque des ingrédients primordiaux pour que ce rêve (pour ne pas dire cette folie) ne puisse se réaliser. 

Ces ingrédients, ce sont l’Amour véritable et la magie du « vivant », qui sont essentiels pour le bien-être et l’épanouissement des individus et de la société dans son ensemble.

D’une part, la magie du « vivant » a un copyright qui appartient à Dame Nature. Il ne peut être hacké par un utérus artificiel, pas même par les plus présomptueux.

D’autre part, l’Amour véritable ne peut être simulé. Il nous pousse à accepter l’autre tel qu’il est, avec ses marges de progression et ses qualités. Et il est bien plusque tout cela.

Alors, certes, les fantasmes eugénistes peuvent sembler alléchants pour certains en manque de Perfection. Mais sans Amour véritable et magie du « vivant », ils ne resteront qu’une illusion.

De plus, il est important de se rappeler que la reproduction ne se limite pas à la simple transmission de l’ADN.

Maintenant que ce point est précisé, partons à la découverte du système de reproduction de l’espèce « humaine ».

La fonction de rereproduction intégrée

L’utérus

Cet organe reproducteur féminin par excellence, est une cavité en forme de poire qui joue un rôle crucial dans le processus de reproduction.

Cette cavité creuse est spécialement conçue pour accueillir l’ovule fécondé, qui deviendra un embryon, puis un fœtus et enfin, un nouveau-né.

En état normal, l’utérus est incliné vers l’avant, formant un angle ouvert vers l’avant avec l’axe du vagin. Cela s’appelle l’antéversion de l’utérus.

L’utérus est tapissé d’une muqueuse appelée endomètre, qui est essentielle pour la fixation de l’œuf fécondé et la survie du fœtus en développement.

L’utérus se compose de trois parties distinctes : 

– le fond, qui est la partie supérieure de l’utérus, munie de deux tubes qui sont les ovaires et la trompe de Fallope (elle libère les ovules par les ovaires) ;

l’isthme, qui est une zone étroite entre le fond et le col de l’utérus ;

– le col de l’utérus qui communique en partie avec le vagin.

la reproduction humaine

Les ovaires

Les ovaires ont la forme d'amandes

Les ovaires sont deux organes glandulaires en forme d’amande situés dans le petit bassin chez la femme.

Ils sont reliés à la paroi lombaire par le ligament lombo-ovarien qui contient les vaisseaux ovariens qui sont reliés à l’utérus par le ligament utéro-ovarien.

Les ovaires activent deux fonctions importantes :

– la production des cellules reproductrices féminines, les ovules,

– la sécrétion d’hormones sexuelles féminines, telles que l’œstrogène et la progestérone.

Les ovaires sont situés de chaque côté de la cavité pelvienne, attachés à l’utérus par des ligaments.

L’ovaire contient 200 000 à 300 000 cellules sexuelles mais seules 200 à 300 d’entre elles, les ovoxytes, parviendront à maturité. 

Chaque ovaire se compose de deux parties :

– le cortex, la partie externe où les follicules ovariens contenant les ovules se développent et mûrissent,

– la médulla, la partie interne où les vaisseaux sanguins, les nerfs et les tissus conjonctifs sont situés.

Le cortex de l’ovaire est la partie externe de l’organe et contient de nombreux follicules, qui sont des alvéoles remplies de liquide folliculaire.

Chaque follicule contient un ovule et une petite glande endocrine jaune appelée corps jaune.

Ce corps jaune sécrète des hormones sexuelles féminines, notamment la progestérone, qui aide à préparer l’utérus à la grossesse en cas de fécondation.

Le corps jaune, situé dans le cortex de l’ovaire, joue un rôle crucial dans la production d’hormones chez la femme. Il sécrète à la fois de l’oestrogène et de la progestérone. Pour que la production de progestérone soit optimale, le corps jaune a besoin de prohormones provenant des glandes surrénales.

L’hormone FSH, produite par l’hypothalamus, déclenche l’ovulation en stimulant la croissance et le développement des follicules dans l’ovaire.

L’hormone LH, produite par la partie antérieure de la glande pituitaire, régule la production d’oestrogène et est également nécessaire pour activer l’ovulation.

Ces deux hormones jouent un rôle crucial dans le cycle menstruel féminin, en assurant une production adéquate d’oestrogènes et de progestérone pour la préparation de l’utérus à la fécondation et pour le maintien de la grossesse en cas de conception.

Les oestrogènes jouent un rôle important dans la régulation du cycle menstruel, en stimulant la croissance de la muqueuse utérine et en préparant le corps à une éventuelle grossesse. 

Les oestrogènes sont également responsables du développement des caractères sexuels secondaires féminins, tels quela forme et la taille des seins.

Les femmes produisent des oestrogènes principalement dans leurs ovaires, mais aussi dans leur foie, leurs cellules graisseuses et leurs glandes surrénales.

La production d’oestrogènes doit toujours être équilibrée par rapport à la production de progestérones.

La prostate

La prostate ressemble à une palourde

La prostate fait partie du système reproducteur masculin. Elle est annexée à la partie initiale de l’urètre.

En forme de palourde, elle se compose de 3 lobes qui entourent la vessie et l’urètre (canal qui permet d’expulser l’urine vers l’extérieur).

Elle est constituée par un ensemble de petits-culs-de-sac glandulaires avec leurs canaux excréteurs. 

Elle est composée en partie du tissu musculaire et en partie de tissu glandulaire.

Les glandes, qui sont exocrines, ont des conduits qui s’ouvrent dans la partie prostatique de l’urètre.

Chez les hommes, le sperme circule également par l’urètre.

La prostate sécrète un liquide de dilution (fin, translulide et alcalin). Ce liquide qui sert, principalement, de lubrifiant, stimule le mouvement des spermatozoïdes.

La prostate se trouve derrière la symphyse pubienne et devant le rectum. Elle est située au-dessus de la base de la vessie et se trouve entre les deux muscles releveurs de l’anus de chaque côté. En bas, elle repose sur le plancher du périnée.

Les testicules

Les glandes génitales masculines ne servent pas seulement à la reproduction, elles ont également une fonction endocrinienne importante. Contrairement aux femmes, l’activité génitale masculine est continue dès la puberté, ce qui signifie que la production de spermatozoïdes est constante. Chez la femme, nous parlons de cycle.

Dans les testicules, le processus d’élaboration des spermatozoïdes est continu chez l’homme. Les spermatozoïdes sont stockés dans les ampoules déférentielles, prêts à être libérés lors des rapports sexuels.

Grâce à ce mécanisme, les hommes sont capables de produire des millions de spermatozoïdes par jour, garantissant ainsi une quantité suffisante de gamètes pour féconder les ovules féminins.

Chez l’homme, les facultés viriles ont tendance à diminuer avec l’âge, phénomène appelé andropause. Même si elle est moins connue que la ménopause féminine, l’andropause marque la fin de l’activité génitale masculine.

Au fil du temps, les niveaux de testostérone, l’hormone sexuelle masculine, ont tendance à diminuer progressivement, ce qui peut entraîner des symptômes tels que la diminution de la libido, la fatigue, la perte de masse musculaire et une augmentation de la graisse corporelle.

Comme pour la ménopause, l’andropause peut avoir un impact significatif sur la qualité de vie de l’homme.

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