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Iridologie antique et des initiés : à la découverte des pratiques ancestrales de la lecture de l’iris

Les Egyptiens et l'Oeil

par | 24 Avr 2023

L’iridologie est une méthode qui permet d’observer l’Iris, cette partie colorée de l’œil, pour mieux comprendre les marges de progression et les possibilités d’adaptation de chaque individu.

Cette pratique n’est pas nouvelle, car elle remonte au 1er siècle avant Jésus-Christ, voire même à la plus haute Antiquité.

Aujourd’hui, l’iridologie continue de susciter l’intérêt de nombreux adeptes qui cherchent à mieux comprendre leur corps et leur esprit grâce à cette méthode ancestrale.

Tout d’abord, il faut savoir que l’examen de l’iris était déjà pratiqué par les anciennes civilisations telles que les Égyptiens, les Indiens, les Chinois et les Grecs, qui l’utilisaient pour évaluer la santé et la personnalité des individus.

Carte de la Chaldée
Les Chaldéens

Ainsi, les prémices de la diagnose de l’iris nous améneraient en Chaldée où les maladies étaient identifiées en analysant l’état des yeux des patients.

Les Chaldéens (également connus sous le nom de Kaldu), étaient des tribus sémitiques qui ont probablement étaient liés aux  Araméens.

Cette civilisation, se trouvant dans la région de Babylone, vivait avec la certitude que le microcosme était à l’image du macrocosme.

Là, semblerait apparaître, la notion d’une projection du corps de l’homme à travers l’iris.

D’ailleurs, il est déjà possible, à cette époque, de rencontrer des représentations d’un homme enroulé à l’intérieur d’un cadran zodiacal.

Symbole qui va se transmettre à travers les époques et franchissant les frontières et civilisations.

Frise provenant https://histgeolb.blogspot.com/2013/10/les-periodes-de-lhistoire.html
Les Egyptiens

Toutefois, il semble que tout ce savoir circula également sur les terres de l’Egypte antique. Là où nous pouvons retrouver le Papyrus de Carlsberg.

Un papyrus médical égyptien rédigé en hiératique (la sténographie de l’époque) détenu par la Fondation Carlsberg et déposée à l’Institut égyptologique de l’Université de Copenhague.

Il semble dater de – 1 500 à – 1 400 ans avant Jésus Christ et relate la vertu des Plantes.

Nous retrouvons également dans les annales des Pharaons, Pepi-Ankh-Or-Iri. Il est le premier médecin occuliste et iridologue identifié. Nous savons également qu’en plus d’être savant, il était également astrologue. Mais aussi qu’il ajouté à sa pratique ophtamologique, l’approche de la santé intestinale. Nous nous trouvons aux alentours de – 3 000 avant Jésus Christ.

Papyrus d'Ebers

L’Egypte apporte beaucoup d’éléments sur les pratiques de la médecine pratiquée.

Ce qui est également le cas à travers, le Papyrus d’Ebers provenant d’une  blibliothèque du Ramesséum (en face du Louxor). Papyrus également rédigé en hératique. Il est l’un des plus longs documents retrouvés concernant l’Egypte antique (20 mètres x 30 cm). Il est daté à environ – 1 550 avant Jésus Christ.

Il s’agit d’un guide présentant le plus grand réservoir de renseignements médicaux de l’époque antique. Il indique  l’ensemble de la pathologie pour un médecin dans sa pratique quotidienne, avec les prescriptions correspondantes.

L’Oeil était un symbole très fréquent dans l’Histoire de l’Egympte.

Nous pouvons penser à l’Oeil du dieu faucon, Horus, qui est également appelé l’Oeil Oudjat, qui signifie « complet ».

Après la mort d’Osiris, son frère Seth a pris le pouvoir en Egypte. Horus a voulu venger son père et est parti en guerre contre son oncle.

Après de nombreuses batailles, Seth a été vaincu et Horus a repris le trône d’Egypte. Cependant, Horus a perdu un œil lors d’une bataille, mais il a été reconstitué en six morceaux par Thot et rendu à son propriétaire.

Depuis, l’Oeil Oudjat est devenu le symbole de la victoire du bien sur le mal. En outre, cet œil représente également l’entier, la santé et l’intégrité, et était utilisé en Egypte comme un porte-bonheur pour se protéger contre les maladies. Et du « mauvais œil » …

Oeil d'Horus symbôle de la Victoire du Bien
Les Grecs

Puis ce savoir semble être présent en Grèce en la personne d’Hippocrate (-460 av. J.C. –  -477 av. J.C.). Qui n’a plus besoin d’être présenté. Beaucoup savent qu’il est le père fondateur de la médecine occidentale. Son célèbre adage « Tels sont les yeux, tel est le corps » est une référence chez les Iridologues.

Hippocrate est décrit comme le premier sensualiste, qui a libéré la médecine des dogmes et inventé la médecine d’observation.

Toutefois, il faut attendre le 18ème siècle pour voir émerger en France la médecine d’observation d’origine hippocratique.

Le Parthénon symbole de la Grèce Antique

Aristote (384 – 322) a, lui aussi, étudié les yeux et la vision, notamment dans ses travaux sur les sensations et les sensibilités. Où il aborde la question de la perception visuelle et son rapport avec les mouvements des yeux.

Il avança également l’hypothèse que les yeux des nouveaux-nés étaient toujours bleus.

Cependant, il faudra attendre 1951, pour voir le Docteur Ziegelmayer publier un article dans la revue médicale allemande Die Heilkunst qui confirma la théorie d’Aristote (avec un taux d’exception particulièrement bas). 

Les Chinois

Il est intéressant de savoir qu’en Médecine Traditionnelle Chinoise, l’art du diagnostic par l’Iris était également connu par les Anciens.

Le Neijing (également appelé le Classique interne de l’Empereur Jaune) est un texte de référence en Médecine Traditionnelle Chinoise. Il enseigne que « le Foie s’ouvre aux yeux ».

Il indique également que le visage et les yeux sont le lieu du corps où se rassemblent le Qi et le Sang des douze méridiens et des 365 collatéraux.

Il est troublant que toutes ces civilisations eurent accès très tôt à toutes ces informations sans pour autant permettre à l’Iridologie de prendre sa juste place dans l’approche préventive.

Nul doute qu’au sein de la cité impériale nous aurions pu accéder à de nombreux travaux remontant depuis l’origine de la Cité.

En effet la MTC est d’une puissance inouïe au coeur de la population. D’ailleurs, elle représente environ 30 % du C.A. de l’Industrie pharmaceutique de la Chine.

La MTC aborde également l'importance des yeux
Les Templiers

L’Occident traverse des siècles de ténèbres et de barbaries à travers les guerres et les colonisations. L’iridologie semble tomber dans l’oubli. 

Toutefois, tel un fil d’Ariane, il semble toujours y avoir des initiés.

Basique de Vézelay

Le mystère demeure autour des Templiers, bâtisseurs des Cathédrales. Il est troublant de retrouver dans le tympan de la Basilique de Vézelay, arrière pays dijonnais, une sculpture de « l’homme enroulé » qui ressemble à la projection du corps humain enroulé dans l’iris. Tout comme les représentations retrouvées bien loin de là.

Les Européens

Les Européens voient arriver plus tardivement l’Iridologie dans le paysage des chercheurs à travers les travaux de Ignàc Peczély.

Cependant, Paracelse qui est né (1493 – 1541) en Suisse Centrale, devient un médecin-chirurgien innovateur en thérapeutique.

Il est également un philosophe de la Nature, et un théoricien du Grand Tout : animé par le désir de pénétrer la nature profonde des choses, il est attiré aussi bien par la Nature que par le royaume de Dieu.

C’est à lui que l’on doit le Principe de signature.

Enfin, pour conclure ce voyage à travers les époques. N’oublions pas de parler de Phillipus MEYENS, médecin allemand qui sera véritablement le premier à publier en Europe. Eviron 200 ans avant les travaux scientifiques du célèbre hongrois Peczély.

En 1670, dans son ouvrage « Physiognomia medica », il divise l’iris en zones qu’il associe à des organes et parties du corps de l’homme.

Paracelse

« Considérez l’œil dans la tête, avec quel art il est construit,

et comment le corps a imprimé son anatomie dans son image. « 

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